Rolex Monte-Carlo Masters

Principauté de Monaco

Tuesday, 12 April 2022

Benjamin Bonzi

Conférence de presse


D. EVANS/B. Bonzi

6/0, 7/6

Interview de BENJAMIN BONZI

Q. Pouvez-vous nous parler du match ?

R. C’était compliqué. J’ai dû m’habituer aux conditions et j’ai pris du temps pour rentrer dans le match physiquement. Il ne donne pas de rythme, avec son revers il vous oblige à jouer très bas, il choisit très souvent le contre-pied, son jeu est très difficile à lire. Le début du match a été difficile. Je n’arrivais pas à contrôler, vu les conditions mais au second set j’ai été plus présent physiquement. C’est dommage que je n’aie pas pu le pousser à un troisième set.

Q. La terre battue est peut-être une bonne surface pour vous, vous avez joué un bon match contre Khachanov l’année dernière. Mais vous n’avez pas beaucoup d’expérience. Aimez-vous la terre battue ?

R. J’aime bien jouer sur la terre battue. Mais la transition du dur vers la terre battue est difficile. J’ai joué sur surface rapide depuis l’année dernière, j’ai besoin d’un peu de temps. Le jeu est différent sur terre battue, je vais y travailler.

Q. C’est votre premier Masters 1000. Vous avez dû attendre avant de savoir si vous alliez être repéché, cela vous a-t-il perturbé ?

R. Non, je n’ai pas été gêné. Mais j’aurais préféré être qualifié directement. J’ai su hier matin que j’étais repéché, et le match n’était qu’aujourd’hui, j’ai donc eu le temps de m’adapter. C’est le premier gros tournoi sur terre battue. J’aurais dû mieux jouer dans les qualifications mais j’apprends, ça va venir.

Q. Vous êtes français, Roland Garros est forcément un objectif, comment allez-vous vous préparer ?

R. Je vais beaucoup travailler. Je vais à Belgrade, puis Estoril. Après c’est un peu flou. J’ai besoin de m’entrainer. Je dois m’engager à fond pendant cette période, j’ai beaucoup de tournois, même après Roland Garros, sur dur pendant l’été. Je n’ai pas d’attentes particulières pour cette saison, mais je sais que je peux bien faire.

Q. Vous disiez que les conditions étaient difficiles, est-ce à cause du vent, ou parce que c’était votre premier match sur le court central ?

R. Non, j’ai déjà joué sur le Central dans les qualifications. Mais le vent tourbillonnait beaucoup, il changeait de direction tout le temps. C’était dur, mais on est dehors, on sait qu’on va avoir ce genre de choses.

Q. Une question compliquée. Benoit joue encore, mais ce sera difficile pour lui. Il peut perdre, et il ne restera plus aucun Français au second tour ici. Une première depuis 1968. Vous faites partie de la nouvelle génération, comment acceptez-vous ce statut dans le tennis français ? Vous êtes plusieurs, en parlez-vous ensemble ?

R. On parle de tennis. Nous savons que nous sommes la nouvelle génération, mais nous n’avons pas de pression. Nous ne voulons pas nous comparer à l’ancienne génération. Peut-être que nous avançons plus lentement, mais Arthur, Gaston et moi, on est quatre ou cinq, avançons tranquillement. Nous ne nous comparons pas aux anciens. Cela ne servirait qu’à nous mettre la pression. Chacun suit son rythme.

Q. Mais l’héritage sera lourd à porter, car nous allons faire ces comparaisons. Cela vous gênera-t-il ?

R. Nous n’avons pas besoin d’écouter tout ce que vous dites !!

FastScripts Transcript by ASAP Sports
119453-1-1803 2022-04-12 13:00:00 GMT

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