S. KORDA/C. Alcaraz
7/6, 6/7, 6/3
Interview de SEBASTIEN KORDA
Q. Les conditions étaient difficiles aujourd’hui. Pouvez-vous nous en parler ? Que pensez-vous de cette victoire contre un si bon joueur ?
R. Les conditions étaient piégeuses. En hauteur, le vent soufflait dans une direction et en bas, il y avait des tourbillons pendant qu’on jouait, on ne savait jamais à quoi s’attendre. J’ai juste continué à croire en moi et à me battre. Je suis content de la façon dont j’ai joué à la fin.
Q. Avant ces matches, pouvez-vous parler avec votre père de son expérience, pour partager des conseils ? C’est rare d’avoir cette opportunité sur le circuit !
R. Oui, j’ai beaucoup de personnes précieuses dans mon entourage. J’ai mon père, mon coach, Dean Goldfine, André Agassi. Ils représentent beaucoup d’expérience et connaissances, nous avons de grandes discussions. J’essaie d’intégrer leur savoir le plus possible et de l’utiliser comme je peux.
Q. Que pouvez-vous dire sur Carlos ? Il a réalisé une très belle saison jusqu’à présent. Que voyez-vous de si particulier chez lui ?
R. Il y a beaucoup de choses. Il sait tout faire, il est rapide, il sert bien, il a un bon coup droit, un bon revers, une bonne volée, il n’y a rien qu’il ne sache pas faire. Il est très fort mentalement et physiquement. C’est un adversaire très coriace ! Il sera très difficile à battre dans les prochaines années. J’espère qu’on aura de beaux matches l’un contre l’autre à l’avenir.
Q. Êtes-vous un Américain atypique en devenant un spécialiste de la terre battue, surtout après une telle victoire ?
R. Je me sens très à l’aise sur terre battue. J’ai grandi sur cette surface, la terre battue verte en Floride, sur la terre battue rouge quand j’allais à Prague, en République Tchèque. Je sais comment jouer sur la terre battue. Je me déplace très bien. J’aime penser que je peux jouer sur toutes les surfaces, mais j’aime bien la terre battue. Je peux avoir de bons résultats sur cette surface.
Q. Le fait de n’être pas resté longtemps à Miami et Indian Wells vous a-t-il aidé pour la transition du dur vers la terre battue ?
R. Non (sourire). Je préfère aller loin dans un tournoi ! Mais j’ai eu du temps pour travailler avec mon préparateur physique et mon coach, et mon kiné. J’étais bien préparé pour jouer sur la terre battue, je suis content de mes déplacements, de mon jeu, je profite bien du moment.
Q. Êtes-vous rentré chez vous ? Quand êtes-vous arrivé ici ?
R. Non, je suis venu directement en Europe. J’étais à Nice et je me suis entrainé autant que possible.
FastScripts Transcript by ASAP Sports