S. KORDA/C. Alcaraz
7/6, 6/7, 6/3
Interview de CARLOS ALCARAZ
Modérateur: Pas de chance, comment vous êtes-vous senti pour votre premier match sur terre battue depuis longtemps ?
R. Ce n’est jamais facile de s’habituer à la terre battue. Le premier match est toujours difficile. Même si vous jouez contre Sébastien, un excellent joueur. Les conditions étaient difficiles avec le vent et tout le reste. Maintenant, je dois me concentrer sur le prochain tournoi, toujours sur terre battue.
Q. Les défis sont-ils plus difficiles à relever quand on vient de Miami pour jouer ici ? Quels sont les difficultés techniques ? Le mental est-il plus difficile à adapter ?
R. C’est complètement différent de jouer sur dur que sur terre battue. Les points sont plus longs. Le slice est plus important que sur dur. Il faut adapter son jeu à la terre battue. C’est vraiment différent. Davantage de lift, des points plus longs. Il faut essayer, jouer des sets et des matches, pour pouvoir s’habituer. C’est dur, cette transition vers la terre battue.
Q. Pour un si jeune champion, devoir gérer toutes ces attentes est probablement plus difficile que de gérer la déception. Êtes-vous déçu ? Comment voyez-vous la suite de la saison sur terre battue ?
R. Je suis un peu déçu par moi-même. J’ai eu beaucoup d’opportunité dans ce match, je n’étais pas loin de la victoire. Mais parfois ces défaites vous apportent quelque chose. Il faut enchainer les matches. Je n’ai pas pensé aux attentes des autres. Je me suis concentré uniquement sur moi et sur ce que j’avais à faire. Mais sur terre battue, il faut jouer plus de matches.
Q. C’est juste une question d’avoir besoin de matches, ou étiez-vous fatigué mentalement et physiquement ?
R. Non, non, non. Je suis prêt à reprendre l’entrainement et à me concentrer sur les prochains tournois. Le match a été difficile, mais mentalement, je suis prêt à jouer ces matches longs et difficiles. Je suis prêt physiquement et mentalement.
Q. Vous avez un mois de février et un mois de mars incroyables. Tout est allé très vite. Avez-vous eu le temps de réaliser ce qui vous arrivait ? Qu’avez-vous fait avant de venir ici après Miami ?
R. J’ai eu une semaine avant Monte Carlo pour réaliser ce que j’avais fait à Miami. J’ai travaillé dur pour m’habituer à la terre battue. J’ai essayé de me préparer le mieux possible à jouer des matches ici à Monte Carlo. Quelques jours de repos avant de venir m’entrainer sur la terre battue. Mais 3 ou 4 jours d’entrainement sur terre battue n’est pas beaucoup pour faire la transition du dur vers la terre battue. C’était un bon match pour un premier match sur terre battue. Je dois me préparer davantage pour jouer sur la terre battue.
Q. Entre les devoirs d’un joueur de tennis, il y a les conférences de presse même après une défaite. Est-ce pénible pour vous ? Auriez-vous préféré être ailleurs maintenant ? Où bien être ici à répondre aux questions fait-il partie de votre professionnalisme ? Vous semblez être très professionnel. Vous aimez ça ? Est-ce plutôt une fatigue que vous aimeriez mieux éviter ?
R. Cela fait partie du travail. Il faut vivre les défaites le mieux possible. C’est une défaite, pas une mort. La semaine suivante, vous avez une autre chance de faire mieux. Certaines questions font mal, mais cela fait partie du job.
FastScripts Transcript by ASAP Sports