S. TSITSIPAS/A. Zverev
6/4, 6/2
Interview de ALEXANDER ZVEREV
Q. Comment vous êtes-vous senti ce matin après le match d’hier? Et aussi, pouvez-vous partager vos réflexions sur le match d’hier, qui était incroyable, alors qu’aujourd’hui, vous n’étiez pas le même, avec trois jeux de services perdus dans le premier set ?
R. Au bout du compte, je me suis trouvé assez limité dans ce que je pouvais faire aujourd’hui. J’ai dit hier à la fin que match que j’avais quelques difficultés à servir à cause de ma jambe. Cela m’a limité aujourd’hui. Le match d’hier m’a pris beaucoup d’énergie et le problème à la jambe ne m’a pas aidé. Stefanos a joué dix fois mieux que moi aujourd’hui, il a bien mérité sa victoire. Rien d’autre à dire. Je lui souhaite bonne chance pour la finale. Dans l’ensemble, la semaine a été positive pour moi. Je joué de bons matches. A Miami, je suis tombé malade, ici je me suis un peu blessé, il m’arrive des pépins qui ne dépendent pas de moi, c’est un peu perturbant.
Q. Etes-vous toujours en période d’essai avec Bruguera ?
R. Oui, oui. Il n’était pas là ici, c’est tout. Il sera avec moi à Munich.
Q. Beaucoup de choses pleines d’émotions se sont produites dernièrement pour vous, vous aviez sans doute des objectifs à cet égard ici, comment vous sentez-vous malgré la défaite d’aujourd’hui ?
R. Pour être franc, juste maintenant, je ne me sens bien du tout (sourire). Mais dans les deux derniers tournois, mon jeu a beaucoup progressé, c’est très important pour moi. En fait, je suis quelqu’un, comme Stefanos, qui veut gagner les plus grands tournois du monde. C’est très important pour moi de revenir à ce niveau.
Q. Êtes-vous satisfait du match que vous avez joué hier ? J’ai trouvé que vous aviez très bien joué. Vous progressez beaucoup sur terre battue, je me demandais si vous étiez d’accord ?
R. Hier soir, effectivement, je pense que c’était un très beau match, sur le plan physique et sur le plan mental. Je suis très content de cette victoire d’hier soir mais aujourd’hui, j’ai perdu… et je suis dans ce moment présent.
Q. La blessure ?
R. Ce n’est pas important en fait. Quand vous avez perdu, vous avez perdu. Quand je vais sur le court, je fais tout ce que je peux, quelles que soient les circonstances. J’ai fait tout ce j’ai pu aujourd’hui, même si ce n’était pas du grand tennis de ma part. Je vais passer à la suite, à Munich dans une semaine.
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