Le modérateur : Novak vous avez dit sur le court que c’est une victoire arrachée tant bien que mal et que vous ne connaissiez pas grand-chose sur votre adversaire, pouvez-vous nous en dire plus ?
R. Je suis content de démarrer cette saison sur terre battue avec une victoire contre un adversaire dont je ne savais pas grand-chose avant aujourd’hui. Je savais qu’il était gaucher, et je ne me suis pas entrainé avec des gauchers depuis quelques semaines. Donc, il a fallu que je m’adapte sur les retours de services et pour gérer son gros lift sur son coup droit. Il joue très bien, je crois qu’il a un jeu un peu atypique pour un Russe, mais j’ai entendu qu’il a vécu et s’est entrainé en Espagne pendant assez longtemps, alors je comprends pourquoi il a du succès sur terre battue. Je le félicite d’avoir très bien joué dans le premier set. Je n’ai pas très joué de mon côté, mais j’ai mieux joué dans le second. J’ai pu élever mon niveau et j’ai terminé le match avec plus de style.
Questions en anglais
Q. Vous m’avez rappelé le match de l’année dernière ici contre Davidovich. Vous aviez perdu ce match, et un an plus tard, vous gagnez en deux sets. Vous êtes-vous habitué à ne pas jouer pendant longtemps et à devoir revenir et vous adapter pour gagner ?
R. Je ne peux parler que pour moi. La terre battue est la surface la plus difficile pour s’adapter et trouver le bon rythme. Historiquement, tout le long de ma carrière, il m’a fallu une ou deux semaines de tournoi pour arriver à jouer comme je le voulais. C’est encore le cas cette année. Même si je me suis entrainé pendant trois semaines et si je me suis senti bien dans les points, c’est tout-à-fait différent dans un vrai match. En plus, il y avait pas mal de vent sur le court, j’ai eu du mal à trouver le rythme, à jouer juste, à ajuster mon lancer, et à jouer contre un gaucher. Il n’avait pas grand-chose à perdre. Tous ces éléments ont une influence sur la manière dont vous vous sentez sur le court. Je suis vraiment content d’avoir surmonté ce premier obstacle et j’espère que ce sera plus facile pour la suite.
Q. Avec votre expérience, pouvez-vous expliquer pourquoi il vous faut plus de temps pour vous adapter à la terre battue ?
R. C’est mon jeu. Je ne sais pas. Peut-être que pour d’autres, ça vient plus naturellement. Je pense que c’est plus facile pour eux de d’adapter à la surface, aux déplacements, à la frappe de balle, à trouver le bon tempo pour frapper la balle. Je ne sais pas. Pour moi, ça prend simplement plus de temps que pour d’autres. C’est comme ça, ça a toujours été comme ça.
Q. Etes-vous plus anxieux avant votre premier match sur terre battue…
R. Non, pas vraiment. Mais j’essaie toujours. J’ai toujours eu cette mentalité dans toute ma carrière, de vouloir m’améliorer chaque année, chaque fois que je vais sur un court, d’avoir les bons objectifs, de travailler sur certains points qui me permettent d’améliorer mon jeu et mes sensations sur le court. Mais avec la terre battue, c’est simplement différent des autres surfaces. Il en faut plus, j’ai besoin de temps de jeu en match. L’entrainement aide, mais rien n’est aussi efficace que de jouer un match officiel. C’est pour ça que j’espère pouvoir jouer le plus de matches possibles cette semaine.
Questions en français
Q. Vous êtes de retour à la compétition après un mois sans, tout n’a pas été parfait aujourd’hui, mais êtes-vous rassuré ?
R. Je suis content d’avoir pu quitter le court avec une victoire aujourd’hui. Bien sûr, il y a beaucoup d’espace pour progresser, mon niveau n’est pas très haut pour l’instant. Mais comme je l’ai dit en anglais, j’ai besoin de plus de temps, plus de matches, plus de semaines pour m’adapter à la surface et pour retrouver les bonnes sensations et le bon rythme dont j’ai besoin sur cette surface. C’est encore le cas cette année. Les bonnes sensations pourraient arriver dès le prochain match, ou plus tard, je ne sais pas. En tout cas, je continuer à m’entrainer et on verra comment ça se passe.
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