Questions en français
Q. Vous aviez l’air bien, vous avez bien commencé aujourd’hui, est-ce une source de confiance pour vous ?
R. Sur terre battue, c’est bien plus difficile pour moi de sentir le jeu. Après le match, j’ai du mal à dire si j’ai bien joué ou pas. On m’a dit que j’avais bien joué et le score était bien pour moi. J’ai senti que j’étais en contrôle. Je suis très content. Ça me donne confiance pour le prochain match qui sera un gros match. Ce sera un gros test contre Zverev. Alors je suis content aujourd’hui.
Q. Contre Zverev, c’est presqu’une vrai finale, tout le monde attend ce match ?
R. Il y a d’autres joueurs, Tsitsipas a gagné deux fois ici, mais Sasha et moi, c’est vrai, nous avons eu de grands matches par le passé. Parfois, celui qui gagne va jusqu’à la finale, ou gagne le tournoi. Nous avons eu de grandes batailles et je sais qu’il aime la terre battue. Je dois absolument être très bon demain si je veux le battre.
Q. Vous avez gagné 26 match sur 27, ou quelque chose comme ça, vous avez pu engranger de la confiance depuis l’Open d’Australie ? Est-ce utile sur la terre battue, même si vous n’aimez pas cette surface ?
R. Oui, parce qu’à l’entrainement, on ne sait pas où on en est. Et dans le premier match, on en sait déjà plus. Peut-être que ces tournois précédents m’ont aidé à gagner, je ne dirais pas facilement, mais au moins avec une marge. Je vais essayer de prendre chaque match l’un après l’autre et je vais essayer d’acquérir la confiance qui me permettra de battre les meilleurs.
Q. A la Télé, vous avez évoqué les mauvais rebonds. Depuis dimanche, vous dites que vous n’aimez pas la terre battue. N’êtes-vous pas en train de tromper tout le monde ? Je suis sûr que vous êtes un joueur de poker. Vous endormez tout le monde…
R. J’espère pour les autres joueurs---je ne sais pas, mais moi, si un adversaire dit avant de me jouer, Medvedev joue trop bien, je ne vais même pas essayer, d’abord, je ne le saurais même pas car je n’écoute pas les interviews, mais je sais que chaque joueur qui joue contre moi ne va pas jouer moins bien. Si c’est le cas, je serais bien sûr content. Mais de toute façon, je n’aime pas la terre battue et même si je gagne des matches, je préfère les courts en dur. Mais je ferai tout pour gagner tous les matches.
Q. Vous parlez très bien le français, quelle est votre relation avec les Français ?
R. J’ai vécu en France à partir de 18 ans et à 21 ans ou 22 ans, je suis venu habiter à Monaco où tout le monde parle français aussi. Toute mon équipe parle français. Au bout d’un moment, j’ai commencé à parler français aussi. J’aime les langues. Je pense avoir un certain talent pour les langues alors quand j’aurai terminé ma carrière, je vais voir si je veux apprendre l’italien ou l’espagnol parce c’est proche du français. Mais tant que je joue, j’aurais le temps, mais je n’ai pas envie de consacrer du temps à apprendre des langues.
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