Questions en anglais
Q. Comment vous sentez-vous après cette belle victoire ?
R. Je suis extrêmement heureux. Un peu fatigué parce que le match a été long. La bataille a été rude jusqu’à la fin. Quand il y a autant d’émotions, après le match, c’est difficile de récupérer et de faire descendre l’adrénaline. Mais je vais tout faire pour être prêt demain.
Q. L’interruption de la pluie a-t-elle été difficile à gérer ? Qu’avez-vous fait pendant une heure ?
R. J’ai juste pris une douche rapide, je me suis entièrement changé, j’ai essayé de me détendre et en même temps de rester prêt à me battre encore pendant une heure (sourire). Vous savez, pour moi, ce n’était pas difficile parce qu’il m’a dit d’avoir davantage confiance en ma capacité à le battre ce soir, à y croire. Ce sont des sensations que j’avais pendant le match, que j’avais encore des chances. Ce soir, j’ai pu remporter ce match et à la fin, le dernier jeu a été très compliqué, et quand il a été terminé, j’ai senti un grand soulagement.
Q. Le début de l’année n’a pas été facile. Comment êtes-vous passé de Marrakech où vous avez perdu contre Alexander Muller, à Monte Carlo où vous avez remporté trois grandes batailles d’affilée et où vous avez maintenant battu le N°1 mondial ?
R. C’est vrai, la période n’était pas très bonne pour moi. Mais même à Marrakech j’ai eu une chance de gagner contre Muller, je menais d’un break dans le troisième. J’ai commencé à mieux jouer par rapport au mois précédent en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. J’ai continué à croire en mon équipe, et au gros travail quotidien. Et j’ai essayé aussi d’ajuster certaines choses. Je pense avoir beaucoup travaillé ce dernier mois, pour arriver à obtenir ces résultats qui se confirment aujourd’hui. Je suis très fier de mon équipe et de ma famille qui me soutient toujours.
Q. Vous avez déjà joué trois fois contre Novak. Avez-vous remarqué quelque chose de différent aujourd’hui ? On a vu qu’il était de mauvaise humeur, il portait le manchon, avez-vous senti que sa balle était différente des fois précédentes ?
R. Honnêtement, je ne sais pas. Il est un joueur tellement exceptionnel qu’on ne peut jamais le sous-estimer. Au début, nous avions tous les deux du mal, les conditions n’étaient pas faciles. Il y avait beaucoup de vent, il faisait froid, et les balles et ces conditions étaient totalement différentes des jours précédents, même de la veille. Notre plus haut niveau a été atteint dans ce match à la fin du match, ou à la fin du deuxième set. Au troisième, nous avons mieux servi. Les échanges étaient plus longs. Je suis content de cette victoire et je ne me suis pas trop concentré sur lui. Je devais surtout penser à ce qu’il fallait que je fasse pour le battre. Même s’il joue mal, il reste quand même le N°1 mondial. On ne peut jamais le sous-estimer. Il faut le tuer dix fois….
FastScripts Transcript by ASAP Sports