Omnium Banque Nationale

Wednesday, 11 August 2021

Montreal, Quebec, Canada

Simona Halep

Conférence de presse


D. COLLINS / S. Halep

2/6, 6/4, 6/4

Mercredi 11 août 2021

Q. Pouvez-vous nous parler du match ?

R. Oui, c’était un très bon match selon moi. Après trois mois d’arrêt, j’ai vraiment bien joué. Je suis contente de tout, aujourd’hui. C’est juste dommage d’avoir perdu le match, mais je m’améliore.

Q. Je sais que vos attentes n’étaient pas très élevées, vu que nous n’aviez pas joué depuis trois mois. Mais vous semblez tout de même contente de votre jeu ?

R. Oui, je le suis. Je suis très positive sur ce qui s’est passé aujourd’hui. C’était un peu inattendu car après trois mois sans jouer, j’ai pu jouer trois heures à un très haut niveau contre quelqu’un qui a gagné beaucoup de matches dernièrement et des tournois aussi. Je suis vraiment contente de la manière dont j’ai joué.

Q. Pouvez-vous nous parler de l’interruption au cinquième jeu du troisième set ?

R. C’était dur pour moi parce qu’après deux heures et demi, devoir s’arrêter pendant plus de 10 minutes n’est pas très juste avant de devoir servir. Cette règle n’est pas du tout bonne selon moi. Mais des joueuses, quand elles ne sont pas sures de pouvoir gagner par le tennis, demandent le médecin. Ensuite, elles courent encore plus vite qu’avant. C’est comme ça. Je dois m’améliorer là-dessus. Cela m’est déjà arrivé dans d’autres matches, où à la fin, l’adversaire demande le médecin, et moi, physiquement, je n’arrive pas à rester présente. Quand on transpire beaucoup, parfois on perd de l’énergie et s’arrêter n’est pas bon à ce moment-là. Mais on peut la féliciter car elle a bien joué.

Q. Vous avez eu des difficultés pour servir dans le deuxième et le troisième set. Etait-ce lié à votre blessure ?

R. Non, rien à voir. C’était un peu de fatigue. J’ai ressenti de la fatigue au niveau de l’épaule en jouant à ce très haut niveau, avec autant de puissance. Elle frappait très fort, c’était un peu normal. Mais mon service ne m’a effectivement pas beaucoup aidé aujourd’hui.

Q. Sept années ont passées depuis que vous avez joué contre Danielle à l’US Open. Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce match. Avez-vous vu son évolution depuis cette époque ? Qu’est-ce qui lui a donné l’avantage dans son jeu ce soir ?

R. Je crois qu’elle avait une Wild Card en 2014 quand nous avons joué ce match à l’US Open. Elle a évidemment beaucoup progressé. Sept ans ont passé. Elle est au sommet, elle gagne des tournois, elle a beaucoup progressé dans son tennis.

Q. Le manque de match a-t-il joué un rôle ? Devez-vous travailler sur votre jeu ?

R. Oui, je pense que le manque de matches avant de venir a pesé lourdement. La concentration ne reste pas présente à cent pourcent sur chaque point. Parfois, on perd. Mais après trois mois, tout de même, j’ai joué à un très haut niveau. Je suis contente de mon jeu. Elle frappait très fort et j’ai pu rester présente, et renvoyer la balle et m’ouvrir le court de bonne façon. A la fin, je peux dire que j’étais fatiguée. Je dois améliorer ce point. Mais avec plus de matches, je suis sûre que cela va revenir et que je serai de nouveau plus forte physiquement. J’ai baissé de régime à la fin aujourd’hui et je n’ai pas eu assez d’énergie pour proposer un meilleur tennis.

Q. Avant le tournoi, vous avez dit que vous étiez loin de votre niveau. Aujourd’hui, vous nous dites que vous êtes contente, êtes-vous surprise de votre niveau ce soir ?

R. J’ai bien senti la balle. Très très bien. C’est pourquoi je suis confiante, je sais que je ne suis plus très loin. Je me rapproche de mon niveau. J’ai joué à un bon niveau, c’était juste une question d’énergie. A la fin, le côté physique a joué un grand rôle. Et sa confiance aussi. Elle a très bien joué. Elle me poussait tout le temps. Elle était agressive quand il le fallait. Elle mérite cette victoire. Je suis tout de même contente de ce match et j’ai confiance pour la semaine prochaine.

Q. Peut-on dire que vous quittez Montréal bien plus confiante que lorsque vous y êtes arrivée ?

R. Oui, oui. Je pensais n’arriver à ce niveau qu’à l’US Open. Mais cela ne veut pas dire que la semaine prochaine, je serai au même niveau. Je vais voir comment je me réveille demain matin, comment mon corps réagira. Mais enfin, je fais confiance à mon jeu. J’ai confiance de pouvoir retrouver le meilleur niveau.

Q. Cela vous a-t-il beaucoup manqué de ne pas jouer pendant votre absence ? Avez-vous regardé Wimbledon et les Jeux Olympiques ?

R. Je n’ai pas regardé. Honnêtement non. Quelques points, quelques jeux. Mais je n’y ai pas prêté attention. C’était trop douloureux de regarder. Quand on est blessée, on se sent triste et déçue. Ce n’est pas bon de regarder des matches, je crois. Mais c’était bien de passer du temps à la maison. J’ai eu besoin de cette pause pour recharger les batteries, mentalement d’abord et physiquement pour la blessure. Ce n’est en principe pas bon de faire une pause au milieu de l’année, mais je vois le bon côté. C’était bien de récupérer.

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