Omnium Banque Nationale

Sunday, 15 August 2021

Montreal, Quebec, Canada

Gabriela Dabrowski

Conférence de presse


DABROWSKI-STEFANI / Jurak-Klepac

6/3, 6/4

Dimanche 15 août 2021

GABRIELA DABROWSKI ET LUISA STEFANI

Q. Gabi, pouvez-vous nous parler du match et nous dire comment vous vous sentez après cette victoire ?

GD: Je me sens super bien.

LS: Je suis heureuse.

GD: Oui, nous sommes très heureuses. Pour le match, nous avons tiré beaucoup de leçons de la finale de la semaine dernière et nous avons pu mettre en place ces changements stratégiques auxquels nous avions pensés pour faire basculer le match en notre faveur. Nous avons très bien réussi. C’est ce qui me réjouis le plus aujourd’hui.

L.S: Nous sommes entrées dans ce match beaucoup plus averties sur le plan technique, grâce à ce qui s’est passé la semaine dernière. Nous avons tiré les leçons de la semaine dernière. Nous avons progressé à chaque match cette semaine et nous sommes restées très concentrées sur ce que nous avions à faire. C’est ce qui a payé à la fin. Je suis sûre que nous allons continuer à faire la même chose et à travailler sur notre jeu. Plus nous progresserons, plus nous aurons des victoires.

Q. Votre équipe semble bien fonctionner, avez-vous parlé des projets d’avenir ?

GD. Nous prévoyons de jouer ensemble pour le reste de la saison. La semaine prochaine, nous jouons à Cincinnati, puis à l’US Open, et à Indian Wells sûrement. Je ne sais pas par contre quels tournois nous jouerons entre ceux-ci. C’est le programme pour l’instant.

Q. Je regarde les statistiques, vous n’avez pas gagné en double depuis 2019 ?

GD: C’est juste.

Q. Cette période sans titre en double a-t-elle été difficile ?

GD: D’un certain côté, oui. J’avais l’habitude d’engranger au moins un titre par an. Cette petite sécheresse a été un peu frustrante parce que j’ai été très près d’une victoire à plusieurs reprises. Mais tout va bien. C’est le tennis. Parfois, vos adversaires jouent mieux que vous et son plus habiles que vous, cela ne va pas en votre faveur. Cela ne veut pas dire que vous ne faites pas ce qu’il faut, c’est juste que votre moment n’est pas venu. Je suis contente de cette victoire aujourd’hui, je pense qu’elle a mis fin à la sécheresse (sourire).

Q. Comment décririez-vous l’ambiance aujourd’hui ?

GD: C’était merveilleux. C’était fantastique de jouer devant un public de fans canadiens. C’est ce qui se rapproche le plus pour moi d’un tournoi à la maison, parce qu’il n’y en a pas à Ottawa. J’ai apprécié chaque minute sur le court, surtout hier soir et ce soir où nous avons joué sur le court central, avec des fans. C’était amusant.

Q. Que cela signifie-t-il de gagner un titre comme celui-là chez vous, au Canada ?

GD: C’est super. Je suis très fière de notre performance cette semaine. Ce n’est pas toujours facile de venir ici. Des pressions sont en jeu. Je suis vraiment contente que nous ayons pu jouer encore mieux que la semaine dernière. Nous montons en gamme pour la suite.

Q. Avez-vous eu des membres de votre famille sur place aujourd’hui ? A-t-il été important, dans ce cas, de partager ce moment avec eux ?

GD: Mes parents étaient là aujourd’hui. Pas sûre qu’il y ait eu quelqu’un d’autre de la famille. Des cousins du côté de ma mère sont venus hier. C’était très sympa. Je ne les avais pas vu depuis très très longtemps. J’ai vu mes parents aujourd’hui pour la première fois depuis novembre 2019. C’était merveilleux de les avoir là et de partager cette victoire avec eux.

Q. Avez-vous eu un moment avec eux, les avez-vous vu pendant le match ?

GD: Je ne savais pas où ils étaient assis, je ne les ai pas vus pendant le match, ce qui est peut-être une bonne chose. Je les ai vus après. Ils m’ont fait des signes. Puis ils sont venus sur le court. Ils ont rencontré Luisa pour la première fois. Nous avons passé un bon moment. Maintenant, j’ai pu leur donner mes équipements des J.O. que je me suis trimbalée.

Q. Luisa, qu’aimez-vous le plus quand vous jouez avec Gabby ?

L.S: Tout. J’adore son jeu. J’ai toujours adoré son jeu. Je le lui ai déjà dit. Elle a un jeu si complet, surtout en double. Elle joue très bien en simple aussi. Elle est capable de faire beaucoup de choses, ce qui est très agréable quand on joue avec elle. Elle complète mon jeu très bien et elle est agressive. Elle a une bonne main au filet et un très bon service. C’est agréable de jouer avec elle. Cela me facilite la vie de nombreuses manières. Nous passons aussi de très bons moments en dehors des courts. Plus nous jouerons ensemble, plus nous apprécierons. J’espère que la vie sur le circuit sera plus ouverte dans les mois à venir pour que nous puissions aussi faire du tourisme et nous amuser. Mais je m’éclate sur le court aussi. C’est un très bon début.

Q. Gabby a parlé de la pression de jouer chez soi. Comment a-t-elle tout géré aussi bien cette semaine ?

GD: Je pense que Luisa a une confiance sous-estimée, mais que dans les situations de pression, elle est capable de se montrer à la hauteur de la situation. La preuve a été sa médaille de bronze aux J.O., alors qu’elle jouait avec quelqu’un avec qui elle n’avait jamais joué très souvent, et qu’elle a gagné contre de très belles équipes qui avaient l’habitude de jouer ensemble et avaient connu des enjeux plus grands qu’elle. Quand la pression est là, elle se montre à la hauteur, cela montre son talent.

Q. Quand et comment avez-vous décidé de faire équipe ? Aviez-vous un coach dans ce tournoi ?

L.S: Nous avons joué l’année dernière pour la première fois à Ostrava, en République Tchèque. Je jouais avec Hayley Carter. Nous avons eu une bonne saison toutes les deux. Après Wimbledon cette année, malheureusement, elle s’est blessée. Il a fallu que je change de plan, à la dernière minute. Je suis contente de jouer avec Gabby, nous y avions pensé auparavant. Nous avions joué ensemble l’année dernière. Je savais que le moment viendrait où nous jouerions ensemble probablement. Je suis contente de voir que ça marche. Je suis sûre que nous allons continuer à jouer ensemble pour le reste de la saison, et qui sait pour la suite ? Nous nous entrainons au même endroit, à Saddlebrook à Tampa, c’est donc facile de nous entrainer ensemble. Je l’ai vu jouer. Elle m’a vu jouer depuis de nombreuses années je crois. Nous nous sommes rapprochées dernièrement. Cela devait arriver, je suis contente de là où nous en sommes actuellement.

GD: En ce qui concerne le coach, Andrea Rabzak qui travaille avec ORC à Toronto est venue cette semaine. Elle me connait depuis des années. Elle est comme une grande sœur, une mère pour moi. Chez moi, loin de chez moi. C’était super de l’avoir ici.

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