Omnium Banque Nationale

Wednesday, 10 August 2022

Montreal, Quebec, Canada

Daniil Medvedev

Conférence de presse


Mercredi 10 août 2022

Questions en anglais

Q. Qu’est-ce qui a fait la différence aujourd’hui selon vous ?

R. Je pense que c’est malheureux pour moi d’avoir dû jouer contre Nick après Wimbledon et Washington. S’il continue comme ça, il va devenir bientôt Top 15 ou Top 10. Il deviendra tête de série. Il entrera dans les tournois un tour plus tard. La plus grande différence aujourd’hui est que j’ai raté des coups aux moments importants. Je n’ai pas fait beaucoup d’erreurs, mais tout de même quelques-unes. Cela aurait pu se passer autrement plus tard dans le tournoi. C’est dommage, mais en même temps, c’est comme ça. Je ne dis pas qu’il faut changer quelque chose, c’est seulement dommage. Plus tard dans le tournoi, cela aurait peut-être été différent. C’est pour ça que je n’ai pas été tout-à-fait assez bon aujourd’hui pour gagner. Il a été super, il a très bien joué. Il a bien mérité sa victoire.

Q. Pensez-vous que si vous aviez eu le temps d’aller plus loin dans le tournoi, ce match aurait pu être différent ?

R. C’est possible, mais en même temps, peut-être pas. Je ne suis pas là pour dire que si nous avions joué en quart de finale, j’aurais gagné 6/4, 6/4. Ce n’est pas aussi facile. Qui sait ? Il aurait peut-être gagné en deux sets en quart de finale. C’est comme ça. Je pense que j’ai raté quelques coups, comme ça…. Je me souviens de mon premier match à Los Cabos, contre Rinky Hijikata, je pense qu’il est 230e, c’était la même chose, j’ai commis quelques erreurs. J’étais un peu rouillé, mais je l’ai battu quand même. Contre Nick, j’aurais pu mieux faire quelques passing, à 15/40 sur mon service au deuxième set. J’ai été trop tendu sur un coup droit et je l’ai mis dans le filet. Peut-être plus tard dans le match, j’aurais pu le frapper plus fort avec plus de confiance. Mais voilà, c’est comme ça. On ne peut pas changer ce qui s’est passé. Il me fallait mieux jouer si je voulais gagner aujourd’hui.

Q. Comment voulez-vous vous sentir au moment de commencer l’US Open ? Et comment vous sentez-vous maintenant ?

R. En ce moment, c’est difficile. Je viens de perdre. Quand on perd, on n’est jamais content. Et on n’a pas la confiance. Je suis sûr que dans les deux ou trois prochains jours, je vais avoir du mal à retourner à l’entrainement, sachant que tout le monde est encore en train de jouer à Montréal, pour essayer de gagner 1000 points et un titre de Masters. Ce n’est pas facile. En même temps, j’ai déjà eu des moments difficiles dans ma carrière, ce n’est pas celui-ci le plus dur. Je vais essayer de bien préparer Cincinnati comme je l’ai fait pour ici. J’aime jouer avec ces balles, sur ces courts, qui sont rapides. Cela ne va pas changer. J’espère bien faire à Cincinnati et à l’US Open. Quand je dis bien, cela veut dire être le vainqueur. Mais il y a beaucoup de joueurs comme Nick et Carlos qui ont perdu aujourd’hui, mais qui peuvent gagner Cincinnati et l’US Open. Stefanos, Sascha, reviendront peut-être pour l’US Open, quant à Rafa et Novak, on ne sait pas encore, mais il y aura beaucoup de bons joueurs. Je veux montrer mon meilleur tennis, qui n’était pas loin aujourd’hui, mais n’est pas apparu. Je veux jouer mon meilleur tennis dans les prochains tournois et faire mieux qu’ici.

Q. Quelle va être votre préparation ? Allez-vous rester à Montréal ou bien allez-vous directement à Cincinnati ?

R. Ce n’est pas une décision très facile, parce que Cincinnati est au milieu de nulle part. Mais, selon mon expérience, quand on reste trop longtemps à un endroit où on a perdu un tournoi, c’est difficile mentalement. Je ne vais en tout cas pas retourner sur les courts ici. Je vais passer un bon moment dans la ville de Montréal demain. Je n’ai pas vraiment pu la voir les années précédentes. J’irai peut-être aussi visiter les alentours. Je ne sais pas encore exactement où je vais aller. Vendredi, je prendrai l’avion pour Cincinnati afin de me préparer pour le tournoi. J’aurai trois ou quatre jours. J’espère pouvoir bien jouer là-bas.

Q. Quand un joueur fait un coup entre les jambes, ou un service à la cuillère, cela perturbe-t-il votre rythme ?

R. C’est possible, mais en même temps, pour ma part, je sais ce que je dois faire pour essayer de gagner le match et le point suivant. Pour moi, s’il fait un coup comme ça, ça m’est égal. Je vais quand même essayer de gagner le point. S’il fait ce coup au bon moment, disons quand vous faites un lob, le meilleur choix pour lui est parfois de tenter le point gagnant. S’il y arrive, bravo à lui. Pareil pour le service à la cuillère aujourd’hui. Il l’a fait deux fois, une fois, il l’a raté, et l’autre fois, il a gagné le point à 40/0. Il ne l’a pas fait à 30/40 au troisième. J’aurais bien aimé qu’il le fasse, car j’aurais probablement gagné le point. S’il fait un premier service à la cuillère, c’est plus dur que s’il met son premier service sur la ligne. En fait, cela ne me dérange pas, cela ne perturbe pas mon rythme. Je serais content si la prochaine fois à 30/40, il faisait un service à la cuillère ou un coup entre les jambes. Allons-y ! (sourire).

Questions en français

Q. Vous jouez bien en ce moment. Que s’est-il passé aujourd’hui ?

R. Rien vraiment. Il a très bien joué. C’est dommage pour moi d’avoir eu à le jouer si tôt car il est très en forme. Quand il sera dans les 15 ou 10 meilleurs, il deviendra tête de série. C’est dommage d’avoir un adversaire comme lui au premier tour. Même si j’ai bien joué, j’ai quand même commis des erreurs dans les moments importants. J’ai raté des revers, et des coups droits. Je n’étais pas encore habitué au court, au tournoi. Cela ne veut pas dire que je l’aurais battu un autre jour. Mais il a bien joué, c’est dommage d’avoir perdu ce match. Maintenant, je dois aller à Cincinnati et je dois essayer d’avoir un bon résultat là-bas.

Q. Comment vous sentez-vous physiquement et mentalement après le Mexique ?

R. Physiquement, je ne me sens pas si mal. J’ai bien couru, et mentalement aussi, je me sens pas mal. Je n’ai pas encore parlé avec mon coach. Il y a eu quelques petites choses dans le match, par exemple, sur les balles de break, où j’aurais pu mieux retourner. J’ai pensé qu’il allait servir sur mon coup droit, mais il ne l’a pas fait. C’est le tennis, parfois… J’ai perdu le match. Mais je me sens assez bien. Comme beaucoup de joueurs, j’aurais pu gagner, mais avec Nick aussi bonne forme, je n’ai pas pu le faire.

Q. Vous avez gagné le premier set au jeu décisif, que s’est-il passé au deuxième set ?

R. Quand un gagne un jeu décisif, c’est parfois bien pour bien commencer le set suivant. On peut avoir des occasions très tôt. C’est ce que je voulais faire. Mais je n’ai pas bien joué ce premier jeu du second, j’ai commis des erreurs et lui a fait de bons points et il a fait le break. Il était de nouveau rentré dans le match. Avec lui, on ne sait jamais. Parfois, quand on lui met la pression tout le temps, il peut craquer, ou peut-être pas. Il est arrivé en finale à Wimbledon, il ne l’aurait pas fait sinon. J’ai perdu mon service d’entrée, et il a pris confiance. C’est vraiment dommage. Plus tard dans le tournoi, je n’aurais peut-être pas fait ça. Ou j’aurais peut-être perdu avec le même score. On ne peut pas savoir.

Q. Est-ce difficile de rester concentré quand on joue contre Kyrgios ?

R. Cela dépend de la surface et du tournoi. Mentalement, je me sentais bien aujourd’hui. Je n’ai pas eu l’impression qu’il faisait le show dans ce match. Il a seulement fait un service à la cuillère une fois. Peut-être que s’il l’avait fait à 30/40, j’aurais été content parce qu’il n’aurait pas fait un ace. Parfois, c’est difficile mentalement, mais pas aujourd’hui. Il ne l’a pas trop fait.

Q. Avez-vous senti le public de son côté ou était-ce partagé ?

R. Je pense que c’était assez partagé. Parfois, quand on perd le match, on peut penser que le public était plutôt du côté de l’adversaire. Mais il m’a soutenu quand j’ai gagné le jeu décisif. Je dirais que c’était 50-50.

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