Vendredi 11 août 2023
Le modérateur : Pouvez-vous nous parler du match ? Pouvez-vous comparer la Danielle que vous avez jouée aujourd’hui avec celle que vous avez jouée plus tôt dans la saison, quand vous l’avez battu à Doha ?
R.: Je me souviens bien de ce match parce qu’il y avait beaucoup de vent à Doha. Je ne peux tirer grand-chose de ce match. Je me sentais bien à Doha. J’ai eu l’impression qu’elle n’arrivait pas à gérer le vent aussi bien que moi, mais aujourd’hui, ce n’était pas le cas. Je savais ce que je devais faire. Être dans mon match était le plus important et elle jouait vraiment vite et c’était parfois difficile. Je suis contente d’avoir pu élever mon niveau au troisième set, j’ai pu jouer avec plus de puissance et de vitesse.
Q. J’ai vu que vous aviez dit après votre défaite contre elle à l’Open d’Australie qu’elle avait les balles les plus rapides que vous n’aviez jamais vues. Comment avez-vous réussi à gérer ça ? Le match précédent n’était peut-être pas une référence, mais vous l’avez battue ce soir ?
R. L’Open d’Australie a été une expérience bizarre. J’avais vu que je pouvais surmonter ces situations où l’adversaire jouait très vite, mais elle risquait tout, en jouant à 100%, et les balles rentraient dans le court la plupart du temps. Aujourd’hui, je savais qu’elle pouvait faire la même chose, j’avais déjà fait l’expérience à l’Open d’Australie. J’ai voulu être proactive et être très intense pour qu’elle sente elle aussi la pression.
Q. Les derniers matches ont été assez longs, où en est votre niveau d’énergie maintenant ?
R. Il est encore élevé, je ne me ferais pas de souci. Demain ce sera quand même plus difficile, car nous n’avons pas beaucoup de temps pour récupérer. Mais physiquement, je suis très bien préparée. Je n’ai jamais connu une situation où après deux longs matches, je n’avais plus d’énergie. Le tournoi le plus dur dans ce sens a été l’Open d’Australie. Mais ici, je me sens bien, tout va bien.
Q. J’ai remarqué que votre lancer de balle n’était pas parfait aujourd’hui, qu’en pensez-vous ? Quand vous interrompez votre service, cela peut être considéré comme quelque chose de courageux ?
R. Honnêtement, c’est assez similaire à d’autres matches. J’arrête le geste du service plus souvent parce que je me rends compte que servir sur un mauvais lancer n’a pas de sens. J’espère que cela ne gêne pas les fans ou l’arbitre, mais je ne vois pas l’intérêt de servir quand le lancer n’est pas bon alors que je peux recommencer. Je suis la seule à avoir une influence là-dessus. Je vais y travailler, mais j’ai bien servi aujourd’hui, alors je pense que ça a marché.
Q. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre prochaine adversaire ?
R. Nous avons souvent joué l’une contre l’autre, elle est très régulière et l’une des meilleures joueuses de ces deux dernières années. Le match ne sera pas facile, mais je ne vais pas vous dévoiler la tactique. Je vous dis simplement que je vais faire tout ce que je peux en espérant que ce soit un beau match.
Q. Après le premier set, vous avez pris une pause et êtes sortie avec votre cahier, pourquoi aviez-vous besoin de votre cahier à 6/3 ?
R. Il fallait que je me remémore les éléments clés pour pouvoir continuer à faire ces mêmes choses qui avaient marché avant le deuxième set. Mais rien de spécial, franchement. Pendant le match, on peut penser à beaucoup de choses et je veux toujours commencer de la même façon que dans le set que j’ai gagné.
Q. Quelle est la préparation que vous préférez avant un match ?
R. J’ai toujours la même routine. Je commence vingt minutes avant, avec un échauffement assez intense avec les écouteurs sur mes oreilles. J’ai cette playlist de Rock & Roll que j’écoute et je vais aux toilettes, et je vais sur le court.
Q. Quand Collins a trouvé une certaine dynamique dans le deuxième set, qu’avez-vous pensé ? Vous pensiez qu’elle pouvait renverser la situation ?
R. C’est vrai que la dynamique a changé un peu, je savais que je ne devais pas retenir mes coups, j’ai vraiment voulu continuer à lâcher mes coups. Dans ce tournoi, j’ai toujours essayé de ne pas trop analyser les choses, j’avais des solutions faciles que je devais mettre en place pour mieux jouer, je n’ai pensé qu’à ce que je devais changer. Ce n’est pas facile à faire à 4/5, mais je savais que j’aurais la chance de me reprendre et de mieux jouer dans le troisième set. Alors j’ai joué, même en faisant des erreurs, mais je savais quoi changer au troisième set.
FastScripts Transcript by ASAP Sports